Il y a tout au plus cinq ans, Don Cuthbertson, PDG de Portage CyberTech, a participé à la construction de Converge Technology Solutions, un fournisseur mondial de solutions informatique qui compte plus de 35 entreprises et a généré plus de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires depuis sa fondation.
Don Cuthbertson a toujours un appétit pour les projets visionnaires. La preuve? Il veut dynamiser numériquement les gouvernements pour qu’ils puissent mieux servir leurs citoyent. Si certains peuvent être intimidés par la tâche, lui s’est déjà retroussé les manches.
« Donnez-moi quelque chose d'essentiel et répétitif. Je vais l'automatiser, l'améliorer. »
Avec son associé, Bruce Levis, il a donc construit un portefeuille de solutions éprouvées et réuni des spécialistes aguerris sous la bannière de Portage CyberTech. Aujourd’hui, l’entreprise a le vent dans les voiles. Mais pourquoi se lancer dans cette aventure, alors qu’il aurait pu profiter simplement des fruits de son labeur?
Lorsque vous aurez compris qui est l’homme derrière ces succès, vous comprendrez que la complaisance n'est pas dans l'ADN du PDG de Portage Cybertech...
Amateur des Raiders, hommes d’affaires ou ingénieur?
Si certains patrons de grandes entreprises jouent les vedettes, Don a tout d’un introverti.
Réfléchi et posé, il admet avoir une vie simple basée sur les relations sincères. Son plus grand plaisir? Regarder une partie des Raiders le dimanche avec ses proches dans la banlieue d’Ottawa. Bol de croustilles inclus.
Mais avant d’arriver là, Don Cuthbertson a connu « un parcours professionnel fragmenté. »
« J'ai entrepris des études en médecine à l’Université Queen’s, puis je me suis orienté vers la génie chimique avec spécialisation en génie de l’environnement. »
Diplômé en génie chimique, Don Cuthbertson est entré sur le marché du travail, à une époque où l’économie tournait au ralenti. À l’avènement du boum technologique, ce père de trois enfants a découvert la programmation et a aussitôt changé de voie.
« Je suis devenu développeur Java et administrateur de base de données Oracle. J’ai ensuite travaillé comme consultant chez Bell Canada pendant plusieurs années, puis je suis devenu consultant indépendant. »
En devenant programmeur, Don Cuthbertson dit avoir découvert une nouvelle façon de voir les choses. Il codait autant qu’il le pouvait, même en dehors des heures de travail et en tant que bénévole pour les équipes de hockey de ses filles.
« Pendant trois ans, j'ai été chargé d'envoyer aux entraîneurs leurs horaires par courriel, ce qui représentait un travail de 10 heures par mois. J'ai donc créé un code pour ouvrir la feuille de calcul, recueillir leurs informations et leurs horaires, puis envoyer automatiquement un courriel à chacun d'entre eux en quelques secondes. C'est gratifiant de transformer des tâches redondantes et ennuyeuses en activités efficaces. »
Ainsi, réalisant ce que la technologie pouvait résoudre comme problématiques, Don Cuthbertson, accompagné de son partenaire Shaun Maine, a entrepris l’acquisition d’entreprises technologiques.
Ce faisant, il a appris à la dure comment faire des affaires et assumer les pertes. Mais la perspective de trouver des occasions d’affaires pour innover mieux le motivait. L’amateur de football n’est jamais bien loin après tout.
« Je pense comme un porteur de ballon. (...) S'il y a une ouverture, je la franchis aussi vite que je peux et je prends la décision suivante lorsque j’arrive à la prochaine étape. »
C’est ainsi qu’il a orchestré, avec Shaun Maine et Gordon McMillan, les acquisitions d’entreprises et la fusion qui a donné naissance à Converge Technology Solutions.
À ce jour, Don Cuthbertson peut dire fièrement qu’il a contribué au développement de l’une des entreprises technologiques les plus solides du marché et dont les analystes financiers vantent les mérites.
Néanmoins, comme n’importe quel porteur de ballon, Don avoue en riant:
« Je ne peux pas m'en empêcher. Je veux toujours saisir les occasions et prendre la bonne décision au bon moment. »
Et aujourd’hui, le déficit technologique des gouvernements nord-américains est tel, qu’il a décidé de se lancer à nouveau.
Crise de confiance du public : une occasion à saisir
Don Cuthbertson explique que depuis l’avènement du Web il y a une trentaine d’années, nous portons des oeillères. « Notre enthousiasme nous a fait adopter des comportements irréfléchis en échange de la facilité. »
« Nous avons saisi nos données personnelles partout, et peut-être avons-nous été naïfs. Quelqu'un sur les grandes plateformes comme Facebook et Twitter a compris qu’il y avait beaucoup de valeur dans ces données parce qu’ils pouvaient les utiliser à des fins publicitaires. »
Don Cuthbertson rappelle que des tas d’entreprises possèdent nos renseignements personnels et nous n’avons aucun contrôle sur ce qu’elles en font. « Elles savent où nous cliquons et quelles informations nous faisons défiler. Elles nous montrent du contenu qui nous plait et rarement du contenu qui nous déplait. »
« Il sera difficile pour elles de l’accepter, mais nous devons exiger qu'elles changent la façon dont elles utilisent nos données personnelles. »
Mais tout n’est pas si sombre. La technologie nous a permis de faire des bonds de géants. L’accès au savoir, les communications et le commerce n’ont jamais été aussi démocratiques qu’aujourd’hui.
« La technologie n’est pas le problème. C’est ce qu’on en fait. C’est là que la responsabilité intervient. »
L’ironie, c’est que nous sommes habitués à tout obtenir facilement de la part d’entreprises privées qui nous écoutent sans même que nous le sachions, alors que lorsqu’il s’agit des services publics, il est difficile d’obtenir quoi que ce soit, même si nous leur transmettons constamment nos renseignements personnels.
« Aujourd'hui, les gens ne font pas confiance aux gouvernements. L’engagement des citoyens est faible. Ce n’est la faute de personne; il y a simplement une érosion de la confiance du public, surtout en ligne. Et ça se reflète dans plusieurs problèmes sociétaux, comme le taux de participation aux élections, la participation aux programmes ou l’engagement communautaire. »
Le fossé ne cesse de se creuser entre les gouvernements et les citoyens, car nous nous sommes habitués à la commodité technologique. Et depuis 10 ans, le train ne cesse d’accélérer.
Don Cuthbertson insiste. Les organisations publiques sont confrontées à un grand dilemme. Si elles veulent regagner la confiance des citoyens, elles doivent entreprendre une transformation numérique et devenir aussi efficaces que les géants du Web. Toutefois, elles ne pourront pas gérer l’information et la sécurité comme le fait le secteur privé.
Pour établir des liens de confiance avec le public, il suffit d’avoir deux choses : des experts passionnés et des solutions éprouvées.
Portage CyberTech : l’accélération responsable
Don Cuthbertson n’est pas le seul à rêver depuis quelques années à la transformation numérique des services publics. La différence, c’est qu’aujourd’hui des entreprises comptant près de 30 ans d’expertise, comme Becker-Carroll, Vivvo, Notarius, 1CRM et OPIN, se regroupent sous la bannière de Portage CyberTech avec une mission commune.
« Nous nous sommes réunis avec un seul objectif en tête : favoriser une transformation numérique responsable pour les organisations dont les exigences juridiques sont élevées. Ensemble, nous sommes plus forts. »
Pour Don, l’idée est simple : si une organisation gouvernementale, peu importe sa taille, a besoin d’un service technologique, elle trouvera facilement toutes les solutions éprouvées au même endroit et pourra les intégrer à son rythme.
« Notre portefeuille de solutions fiables résout un ensemble de problématiques précises, et il aurait été plus difficile de le construire à partir de zéro. Grâce à l'expertise de chacun, nous avons une longueur d'avance. »
Pour renforcer son propos, il cite les succès obtenus par les équipes de Portage CyberTech dans la transformation numérique de plusieurs gouvernements et de l’ensemble des associations d’ingénierie au Canada.
Selon lui, la force de Portage CyberTech réside dans son sens des responsabilités. La sécurité est à l’avant-plan, mais la transparence sur la confidentialité des données l’est tout autant.
« Il ne peut s’agir d’une simple case à cocher. Nous devons être en mesure de montrer à l’utilisateur toutes les données dont nous disposons à son sujet, et nous devons régulièrement lui demander s'il accepte que nous utilisions ses informations à des fins bien précises. »
Le potentiel de croissance de Portage CyberTech est énorme, car si environ 74% des citoyens disent avoir de l’expérience dans l’utilisation d’une identité numérique, seulement 16% des fonctionnaires savent comment l’utiliser ou l’intégrer dans leur organisation.
Pourquoi? Selon Don, la technologie peut être intimidante et considérée à tort comme difficile à mettre en œuvre. Il est vrai que par le passé, les entreprises technologiques utilisaient parfois un jargon difficile à comprendre.
Chez Portage CyberTech, cette époque est révolue.
« Ne parlons pas de technologie. Parlons de vos objectifs en tant que gouvernement ou organisation. Qu'essayez-vous de réaliser ? Discutons de vie privée, de gestion des données, de sécurité et d’évolutivité pour vous aider à fournir des services aux citoyens. »
La convivialité et l’évolutivité avant tout
Don Cuthbertson précise que pour pouvoir changer les habitudes des fonctionnaires ou des employés de grandes institutions, il ne faut pas perturber leurs processus. Trop souvent, les entreprises technologiques veulent modifier les flux de travail, et c’est là que la transformation échoue.
« Nous nous nous alignons sur les processus analogiques, ce qui est très important. Chez Portage CyberTech, nous ne voulons pas perturber les organisations gouvernementales parce qu’elles ne peuvent pas changer du jour au lendemain. Le changement doit être facile. »
Ainsi, les personnes qui ne maîtrisent pas bien les technologies pourront commencer lentement, tandis que les utilisateurs aguerris pourront en tirer parti plus rapidement. Les citoyens et les clients pourront aussi tout autant profiter de services depuis leur domicile ou se rendre dans les bureaux d’une organisation. « Personne n’est laissé pour compte. »
En numérisant les processus qui demandent beaucoup de temps, les citoyens obtiendront des subventions plus rapidement et les parents obtiendront plus facilement des rendez-vous médicaux pour leurs enfants. Tout cela, grâce à un processus transparent et à une connexion unique pour tous les services.
« Pensez aux voyages devenus aujourd’hui plus faciles. Tout peut être sur votre téléphone. Vous pouvez, entre autres, obtenir votre carte d'embarquement électroniquement, vous enregistrer dans un hôtel, remplir une déclaration douanière, et ce, en tout temps. »
Don Cuthbertson souligne l’aspect intuitif et évolutif des solutions de Portage CyberTech.
« Au final, c'est toujours une question de conception. Une bonne solution technologique doit d’abord être facile à utiliser et à comprendre. Ensuite, nous pouvons envisager d’autres applications. Nous pouvons explorer d'autres domaines, innover et appliquer la technologie dans de nouveaux contextes. »
Et c’est ici que ça devient intéressant, car une fois la transformation de nos organisations gouvernementales réalisée, la société aura accès à de nombreuses nouvelles fonctionnalités au bout des doigts.
Préparer notre société à la quatrième révolution industrielle
Imaginez que vous puissiez voter en ligne ou obtenir une audience au tribunal en moins de 48 heures. C’est possible.
« Grâce à la technologie, les gouvernements et les organisations peuvent innover et se concentrer sur la qualité de leurs programmes au lieu de gérer les contraintes liées aux processus administratifs. »
Selon Don Cuthbertson, les gouvernements et les organisations n’ont plus le choix. Ils doivent se métamorphoser, non seulement pour répondre aux enjeux locaux, mais aussi pour conserver la compétitivité de notre société à l’échelle mondiale. Si nous laissons l’accélération se poursuivre sans la participation des services publics, la transformation se fera au détriment de la population.
« À l'heure de la quatrième révolution industrielle, en particulier avec l'adoption accélérée de l'IA (intelligence artificielle) et de l'automatisation, je pense que nous avons besoin d’être responsables. Lorsqu’il s’agit d’apprentissage automatique, la responsabilité est encore plus grande, car les ordinateurs peuvent faire de nombreuses hypothèses sur des données erronées. »
Pour garantir le développement de technologies efficaces et responsables, Don Cuthbertson estime que des solutions comme celles de Portage CyberTech peuvent contribuer à produire des données claires, avec le consentement de la population.
« Les organisations qui fonctionnent de manière numérique disposent d'informations pertinentes sur l’utilisation de leurs programmes et peuvent les améliorer en utilisant des données exactes. De plus, si les tâches administratives redondantes sont réduites de 90 %, les fonctionnaires auront plus de temps pour interagir avec les citoyens qui ont besoin de services. »
Un gouvernement numériquement efficace est un gouvernement qui comprend les conséquences réelles et quotidiennes de la technologie sur ses citoyens. Don estime que ce virage technologique ne peut se faire correctement que si les institutions y participent activement.
« Une accélération technologique responsable peut aider à atténuer les pénuries de main-d'œuvre, à promouvoir la résilience climatique et à renforcer la stabilité démocratique. »
Pour étayer son raisonnement, il cite Klaus Schwab du Forum économique mondial à propos de la quatrième révolution industrielle : « La capacité d'adaptation des systèmes gouvernementaux et des autorités publiques déterminera leur survie. S'ils s’avèrent capables d'embrasser un monde de changements révolutionnaires en soumettant leurs structures aux niveaux de transparence et d'efficacité qui leur permettront de maintenir leur avantage concurrentiel, ils perdureront. S’ils ne peuvent pas évoluer, ils seront confrontés à des difficultés croissantes. »
Chez Portage CyberTech, nous sommes prêts à aider les organisations gouvernementales à relever ce défi avec des solutions fiables.