Peter Mitchell, EGBC et Portage CyberTech
Environ 53% de la main-d'œuvre canadienne est âgée de 19 à 44 ans[1]. Alors que les milléniaux se sont adaptés au monde numérique, pour la génération Z, les technologies numériques sont fondamentales lorsqu’il s’agit de chercher un emploi.
91% des membres de la génération Z considèrent que les technologies offertes dans leur milieu de travail influenceent leur décision de postuler un emploi.
Pour les associations professionnelles qui encadrent les ingénieurs, les géoscientifiques et les architectes, c’est un défi quotidien. Comment concilier les obligations légales et l’accélération technologique? Comment s’assurer que les nouvelles pratiques numériques protégent le public tout en optimisant le travail des professionnels?
La Engineers and Geoscientists British Columbia (EGBC) a pris le taureau par les cornes il y a plusieurs années. Peter Mitchell, directeur de la pratique professionnelle, des normes et du développement, explique comment son association professionnelle s’est tournée vers la nouvelle génération et a adopté des pratiques technologiques innovantes.
Rétablir la confiance
Lourdes. Réfractaires aux changements. Les associations professionnelles sont souvent perçues comme de « vieux organismes de régulation ».
Heureusement, les choses ont changé. M. Mitchell affirme que l’EGBC vise à être une association au service de ses membres.
« On veut leur simplifier la vie et être un allié qui peut les aider à faciliter leur modèle d’affaires. On se concentre sur les solutions à valeur ajoutée et on s’efforce d’être un partenaire de confiance. »
L’EGBC a pour mission d’encadrer les ingénieurs et les géoscientifiques de la Colombie-Britannique. Elle vieille à ce qu’ils remplissent leurs obligations en matière de codes et d’exigences, qu’ils adhèrent à leur code d’éthique et qu’ils suivent des formations continues obligatoires.
L’EGBC s’est aussi donné comme défi de remplir cette mission en optimisant les flux de travail de ses membres. Pour ce faire, elle établit des lignes directrices de pointe et fournit des outils innovants.
« On a l’occasion d’aider nos membres à déterminer ce qui constitue une bonne pratique professionnelle et de les soutenir tout au long de leur carrière. On veut les aider à exercer l'ingénierie et les géosciences dans un large éventail d'activités. »
Fort de ses 40 ans d’expérience en ingénierie, M. Mitchell avoue qu’il se réjouit de soutenir les membres dans leur pratique professionnelle en leur fournissant des outils réglementaires à valeur ajoutée.
D’ailleurs, il est impressionné par l’évolution rapide des technologies de l’ingénierie et des géosciences. Pour lui, c’est l’occasion de promouvoir l’adoption des nouvelles technologies afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt de nos collectivités.
« La technologie touche toute la société, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Et l'ingénierie et les sciences appliquées ont une incidence sur tout ce que nous faisons. En tant qu’organisme de régulation, on doit gérer cette incidence avec des solutions à valeur ajoutée qui protègent l'intérêt public. »
Mitchell souligne que l’une des grandes réussites de l’EGBC est d’avoir trouvé une solution pour authentifier les documents électroniques bien avant la tendance.
Il y a 15 ans, M. Mitchell et l’EGBC ont vu la direction que prenait la pratique. À l’époque, la conception assistée par ordinateur devenait de plus en plus populaire.
Aujourd’hui, elle est est pratiquement omniprésente.
Des signatures numériques à valeur ajoutée
« La technologie peut être accaparante et essayer d’avancer à son rythme est un véritable défi. »
En effet, l’adoption massive de logiciels de conception et des simulations à l’aide des métadonnées a radicalement changé les pratiques. Elle rend également les processus papier de plus en plus obsolètes.
« Les ingénieurs et les géoscientifiques produisent de grands dessins en très grande quantité. Comment les conserver? Comment les archiver sans occuper huit immeubles de 20 étages? Par voie électronique? Oui! Mais il faut aussi s’assurer que les archives sont fiables. »
Alors, comment garantir la fiabilité juridique des documents électroniques? Si une erreur de conception entraîne un accident, comment peut-on protéger le public si on ne peut plus retracer l’auteur d’un document?
Lorsque M. Mitchell et son équipe se sont tournés vers Portage CybertTech, ils ont trouvé un allié insoupçonné. Non seulement la signature numérique offerte par l’entreprise garantit l’intégrité de leurs documents, mais elle protège également les membres de l‘EGBCcontre la fraude.
Aujourd’hui, plus de 6000 membres de l’EGBC utilisent la signature numérique de l’association.
« Seuls nos ingénieurs et géoscientifiques peuvent apposer leur signature numérique à l’aide de leur mot de passe. La signature numérique est donc plus sûre que le sceau traditionnel, car personne ne peut la voler. Sinon, il suffirait de photocopier une image du sceau et de l'apposer sur un document. »
Grâce aux signatures numériques de l’EGBC, ses membres sont en mesure de se protéger, de protéger leurs documents électroniques, de les archiver et de les transmettre rapidement et en toute sécurité.
Mais ce n’est pas tout. M. Mitchell souligne qu’au-delà de la sécurité, les membres utilisateurs de la signature numérique de l’EGBC augmentent considérablement leur efficacité en recourant à ConsignO Desktop, le logiciel de signature électronique offert gratuitement par Portage CyberTech.
« ConsignO Desktop fait une énorme différence. Grâce à ce logiciel, nos membres peuvent apposer leur signature numérique sur plusieurs dessins techniques en quelques secondes. (...) Cette possibilité de signer et dater instantanément et de manière sécurisée de multiples documents professionnels a été perçue par l’industrie comme un énorme pas en avant! »
Ce virage technologique en matière d’authentification a donné à l’EGBC les moyens de remplir son mandat en tant qu’organisme de régulation dans le monde numérique.
Mitchell a ajouté que l’adoption des solutions de Portage CyberTech a eu une incidence beaucoup plus importante que prévu sur l’ingénierie et la géoscience.
« Les données sont ce qu’il y a de plus important à l'heure actuelle. Il est donc crucial de les gérer, de les interpréter et de les authentifier d'une manière efficace et sécurisée. »
Ainsi, comme l’EGBC influence l’écosystème des infrastructures publiques, elle s’est également assurée que les projets soumis pour l'obtention d’un permis par l’intermédiaire d’une plateforme numérique peuvent être vérifiés par les inspecteurs et les organismes de délivrance des permis .
C’est là que la signature numérique de l’EGBC joue encore un rôle majeur.
« Par exemple, lorsqu'un membre soumet ses documents à une municipalité pour obtenir un permis de construction, n'importe quel responsable de la construction peut accéder aux documents, cliquer dessus et confirmer que le membre était en règle au moment où il a soumis sa demande. (...) Ils peuvent traiter la demande de manière plus sûre. »
Par conséquent, non seulement les projets des membres répondent à des exigences beaucoup plus élevées, mais les autorités municipales peuvent délivrer des permis plus rapidement tout en assurant la protection du public.
« La signature numérique accélère la préparation et la soumission des documents officiels. Le processus d’octroi des permis de construction est donc accéléré, ce qui nous permet d’appliquer plus rapidement des solutions d’ingénierie et de géosciences qui répondent aux enjeux sociaux, comme les changements climatiques. »
Portage CyberTech et l'EGBC, un bel exemple de solidarité
La relation entre l’entreprise technologique et l’association professionnelle n’a pas commencé sur les chapeaux de roue.
Mitchell nous confie qu’au départ, il y avait beaucoup de réticence au sein de l’organisation. Plusieurs intervenants proposaient de créer leur propre infrastructure ou de faire affaire avec une jeune entreprise.
« Nous avons donc adopté les normes internationales requises pour fournir une signature numérique et exiger une vérification par une tierce partie. À ce jour, seules les solutions de Portage CyberTech peuvent répondre à ces normes. »
C’est pourquoi l’entreprise s’est imposée comme un choix évident pour l’EGBC. Et grâce à la relation de confiance qu’elles ont établie au fil du temps, leur partenariat est très apprécié par les membres de l’association.
« Notre partenariat avec Portage CyberTech nous a permis de développer une approche standardisée pour l’authentification sécurisée des documents professionnels, ce qui a renforcé considérablement notre capacité à protéger l’intérêt public. »
Mitchell raconte avec enthousiasme comment l’équipe de Portage CyberTech a aidé l’association au début de la pandémie.
« Lorsque la COVID a frappé, on a dit à Portage CyberTech : « Nos membres ont du mal à travailler, car ils ne peuvent plus se rendre au bureau. » Ils nous ont dit : « On comprend. Comment peut-on vous aider? »
Portage CyberTech a été très sensible aux enjeux financiers liés à la crise, mais aussi aux défis de déploiement de leur solution. Ce partenariat de longue date a permis aux ingénieurs et aux géoscientifiques de la Colombie-Britannique de passer au télétravail sans difficulté, et ce, en situation d’urgence.
« C'était génial d’avoir ce soutien et on a reçu des remerciements de la part de nombreux membres. »
« À ce jour, seulees les solutions de Portage peuvent répondre aux normes internationales requises. »
Efficacité numérique: soutenir un secteur et son cadre juridique en constante évolution
En démontrant l’efficacité de la technologie et sa valeur ajoutée en matière de protection du public, l'EGBC a pu intégrer l'authentification numérique des documents professionnels dans le cadre de la loi sur la gouvernance professionnelle (PGA).
Les 4000 entreprisees publiques et privées qu’elle régule apprécient le soutien de l’EGBC dans la normalisation de ce processus dans l’ensemble du secteur.
Elles apprécient également la solution de signature numérique adoptée par l’EGBC.
« Les entreprises estiment que la signature numérique permet à leurs ingénieurs et géoscientifiques d’être plus efficaces et de fournir un meilleur produit. C'est plus sûr et plus simple et ils peuvent désormais stocker leurs documents sous forme numérique, ce qui leur permet d’économiser beaucoup d'argent, de temps et d'espace. »
En conomisant du papier et de l’espace, les entreprises et les organisations peuvent mieux respecter leurs engagements en matière de carboneutralité.
« Il s'agit d'une technologie très écologique. La quantité de papier gaspillée lors de la préparation et de la soumission de documents d’ingénierie et de géoscience est considérable. La signature numérique de l’EGBC élimine tout ce gaspillage. »
En permettant aux dirigeants d’adopter des écosystèmes numériques, l’EGBC a renforcé l’attrait de sa main-d’œuvre.
« Lorsqu’ils voient la signature numérique de l’EGBC, les jeunes ingénieurs et géoscientifiques sont impressionnés par notre travail en tant qu’organisme de régulation. Ils sentent que nous avançons dans le 21e siècle d’une manière innovante. »
En offrant la solution de signature numérique depuis 2007 par l’entremise de son partenariat avec Portage CyberTech, l’EGBC a :
- émis de nouvelles directives exigeant des simulations basées sur des logiciels;
- fourni des outils de transformation numérique à plus de 4 000 entreprises;
- facilité le travail des organismes de délivrance des permis;
- protégé ses membres contre la fraude et la contrefaçon;
- rendu possible le télétravail pour les ingénieurs et les géoscientifiques.
Si votre association professionnelle cherche à adopter des pratiques technologiques innovantes au profit de ses membres, contactez notre équipe d’experts en numérique sans tarder.
[1] Statista, “Total number of employed persons in Canada in 2020, by age group” sur le site web statista.com, 2021 [en ligne], https://www.statista.com/statistics/437700/employment-in-canada-by-age-group/ (Page consultée le 27 avril 2022)
[2] Dell, “Research : The Gen Z Effect” sur le site dell.com, [en ligne], https://www.dell.com/en-us/dt/perspectives/gen-z.htm (Page consultée le 27 avril 2022)